J'espérais ta visite même brève, éphémère…
Elle a été ratée cette fête des mères
Dont je me réjouissais depuis un long moment.
D'accord, c'est commercial mais quid des sentiments ?
Quand je songe à toi, j'ai le regard brillant.
Je te dédie des vers, peut-être boitillants,
Où je parle de toi, toujours avec orgueil,
Dans différents quatrains… As-tu lu mon recueil ?
Le soleil, de passage, en ses timides rais,
S'étonne un peu de voir ma plume à l'arrêt.
Car ces jours-ci non plus, tu ne seras pas là.
Trop pris par tes affaires… C'est la vie ! Et voilà…
J'avais ce qu'il fallait pour ton anniversaire
Et rempli le frigo plus que le nécessaire.
Ta voix au téléphone, aimable, rassurante.
Juin, qui arrive déjà, me verra souriante.
Mais aujourd'hui, vois-tu, l'inspiration s'envole,
Se perd dans les nuages, effarouchée, frivole.
Je me consolerai, j'en ai pris l'habitude,
En sachant que, bientôt, tu viendras dans le sud.
Nina Padilha © 26/05/2013