Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 18:00

  NINA micro

 

 

 

 

 

 


 

 

 

Tu crois que ta vie est brisée

Et que tes rêves sont périmés :

Tu déraisonnes.

Tu fais coucou mélancolie

Tu te terres au fond de ton lit

Sans voir personne.

Tu as le moral qui s'enlise,

Tu broies du noir, tu dramatises…

Regarde-moi !

Dans cette galère tu n'es pas seule

Arrête un peu de faire la gueule

Redresse-toi !

 

Refrain :

Prends de la vie ce qu'elle te donne ;

Accroche un sourire à tes yeux.

Tu ne veux  pas qu'elle t'empoisonne ?
C'est à toi de changer le jeu !

Prends de la vie ce qu'elle te laisse

Au lieu de lui tourner le dos

Il faut la prendre de vitesse ;

Il faut changer le scénario.

 

J'ai eu ma crise de désespoir

Puis j'ai rangé tous mes mouchoirs

Comme une grande fille.

Tu sais ma main n'est plus si sûre ;

Mon pas n'a plus la même allure

Et je fourmille.

Ça ne m'empêche pas de rêver ;

Ça ne m'empêche pas de chanter

Mes ritournelles !

Si demain je perdais ma voix :

Je chanterai du bout des doigts

En aquarelles !

 

Refrain.

 

La la la la…

 

 

Nina Padilha © Mars 93

 

 

 

Chanson écrite en deux versions : française et brésilienne.
Elle porte le nom de Nabila, jeune femme atteinte, comme moi, de la SEP et à qui j'ai rendu le sourire...


Partager cet article
Repost0
30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 14:00

Fauteuil-roulant.jpg 

 

 

 

 

 

 

Cela fait 20 ans que mon corps ne répond plus.

Mais c'est le regard des autres qui fait mal.
La pitié, c'est blessant.

Alors je fais semblant de ne pas être malade...

 

 

 

Pour être beau et bien portant

Les portes s'ouvrent à deux battants ;

Mais restent closes, à l'évidence,

Pour ceux qui ont des différences.

 

Qui ne voit plus, qui n'entend pas,

Qui se renferme ou perd son pas,

Et ceux qui souffrent dans leurs corps

Et dont l'espoir perdure encore.

 

Ils sont bannis ou rejetés :

On les appelle handicapés.

Mais tout pourrait changer un jour

Avec un tant soit peu d'amour...

 

 

Nina Padilha © 17/9/98

 


Partager cet article
Repost0
29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 19:00
Chateau-de-sable.jpgPeinture de J-M COLLIER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Unique et beau était mon rêve.

Noble et fort, mais à la vie brève.

 

Cent fois j’ai cru pouvoir l’atteindre.

Hélas, le pire était à craindre !

Avec le temps, il s’évanouit,

Tout doucement, sans faire de bruit.

Et son absence me fit très mal :

Avec lui, j’avais le moral.

Un rêve, ça vous tient compagnie.

 

Du bout du cœur, j’ai tressailli.

Evidement, c’était trop tard...

 

Son écho, hantant ma mémoire,

Attriste un peu plus chaque jour.

Bien que je sois de bon humour,

Le temps qui passe est sans valeur

Et je n’ai plus la même ardeur...

 

   Nina Padilha © 15/1/93

 

Puis, finalement, mon rêve est revenu.
Et il est là. Je peux le toucher du bout du coeur !


Partager cet article
Repost0
28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 12:00

Pie3 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

J'espérais ta visite même brève, éphémère…

Elle a été ratée cette fête des mères

Dont je me réjouissais depuis un long moment.

D'accord, c'est commercial mais quid des sentiments ?

 

Quand je songe à toi, j'ai le regard brillant.

Je te dédie des vers, peut-être boitillants,

Où je parle de toi, toujours avec orgueil,

Dans différents quatrains… As-tu lu mon recueil ?

 

Le soleil, de passage, en ses timides rais,

S'étonne un peu de voir ma plume à l'arrêt.

Car ces jours-ci non plus, tu ne seras pas là.

Trop pris par tes affaires… C'est la vie ! Et voilà…

 

J'avais ce qu'il fallait pour ton anniversaire

Et rempli le frigo  plus que le nécessaire.

Ta voix au téléphone, aimable, rassurante.

Juin, qui arrive déjà, me verra souriante.

 

Mais aujourd'hui, vois-tu, l'inspiration s'envole,

Se perd dans les nuages, effarouchée, frivole.

Je me consolerai, j'en ai pris l'habitude,

En sachant que, bientôt, tu viendras dans le sud.

 

 

Nina Padilha © 26/05/2013

 

Partager cet article
Repost0
26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 10:30

Veilleuse.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

Pourrais-tu oublier l'urgence de la vie,

Pour écouter ton cœur, céder à tes envies ?

Il n'est jamais trop tard pour sortir de la route.

Rien n'est définitif et si tu as des doutes

 

Tu peux venir me voir, en voiture, en train,

Te reposer ici, où j'écris mes quatrains.

Je sais bien que tes heures ont une autre lumière ;

Tu avances, confiant et dénué d'œillères.

 

Cet éclairage brut, éclatant et tenace,

Balisant ton chemin où je n'ai plus ma place,

Ne dois pas t'éblouir ou changer ton regard.

Restant à tes côtés, avec un peu d'égards,

 

Je suis une veilleuse, dans l'ombre, bienveillante.

Petite lueur pâle et parfois chancelante…

Je reste nécessaire, lanterne de secours,

Étincelle de vie qui t'a donné le jour.

 

Nina Padilha © 24/05/2013

 

Partager cet article
Repost0
23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 16:00

Mail Signé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

C'est ici que je vis, c'est ici que je vibre,

A la croisée des eaux, dans la tiédeur exquise

Qui manquait à mes jours. Ici que je suis libre,

Paisiblement sereine, enchantée et conquise.

 

Vingt-six siècles d'histoire gravés dans le basalte,

L'empreinte d'Alexandre et le chant des cigales…

Des torrides césars, sous la voûte cobalt,

Qui font trembler l'éther de torpeur estivale ;

 

Aux frimas retenus de la morte saison,

Quand les jours raccourcis irisent le ponant

Et que le vent s'égare au seuil de l'horizon,

Agde s'endort vêtue de rêves passionnants.

 

Et même si le Lion, dans ses fureurs marines,

Excite les embruns, étourdissant les plages,

Éructant, de surcroît, une bile saline

Jamais je ne pourrai délaisser ces rivages.

 

Aux matins d'écriture, je pose mes émois

Et mes vers actuels, bien plus beaux que les autres

Ont des accents sincères. Je signe et vous envoie

Mon amitié clamant : Agathoisement votre.

 

 

Nina Padilha © 20/05/2013

 

Partager cet article
Repost0
23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 10:45

                

Ble_champ.jpg.jpg

 

 

                      

 

 

 

 

 


 


 

 

Au détour du chemin, par delà des collines,

Sous un ciel transparent, ondulants, frémissants,

Voyez les grands champs blessés de coquelicots

Et le blé mûrissant au soleil de juillet

 

Ployant ses têtes blondes, qui bruissent et dodelinent.

Les tiges assoiffées, caressées par le vent,

Accablées de chaleur, auraient bien besoin d'eau.

L'orage n'est pas loin car Grannus invoqué

 

Entendra la supplique des épis fatigués.

Les arpents d'or mouvants chuchotent des secrets

Dans le soleil couchant, quand l'horizon frissonne.

 

Et bientôt dans la plaine les foyers lumineux

Élevant des milliers d'étincelles vers les cieux

Salueront l'équinoxe pour entrer dans l'automne.

 

  

 Nina Padilha © 08/06/2010

 

 

 

Ce poème sera publié sur le journal gratuit de l'AMAP : l'ÉPI, rédigé par mon ami Ericq.

Bientôt en ligne ici :

 http://www.amap74.fr/


Partager cet article
Repost0
20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 16:20

Plume encrier

 

 

 

 

 

A Ericq

 

 


 

 

La table désœuvrée appelle le crayon

Pour deviser un peu sur le vélin ivoire.

La lune, intriguée, risque quelques rayons…

Le poète s'endort et ne peut pas les voir.

 

Chuchote le papier à la mine qui ose

Des vocables vieillots, pensés depuis longtemps.

Des rimes surannées paisiblement se posent.

Mais le poète dort, ronflant de temps en temps.

 

Et les mots susurrés s'alignent lentement

En quatrains mesurés, harmonieux, indicibles,

Désirant exister. Alors, tout doucement,

Réveille le poète, l'éternel invisible.

 

Il croit que c'est la Muse ou bien l'inspiration

Venue lui insuffler ces phrases inconnues

Qu'il rédige, fébrile, avec application.

Le poète soupçonne un talent méconnu.

 

Il relit le poème, maintenant il se lève.

Un vortex nébuleux a ouvert un passage

Pour délivrer ces mots venus hanter son rêve…

Et faire du poète un porteur de message…

 

 

Nina Padilha © 17/05/2013

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 20:10

Soleil tiré

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Fraîchissant l'atmosphère d'un printemps fourvoyé,

Je regarde la pluie qui ruisselle des nues.

Barricadée chez moi, la terrasse mouillée,

Je peste, je maugrée. Maintenant j'éternue.

 

Phébus filtre soudain, quelques rayons narquois.

Juste pour se moquer, mais voilà que le vent

Renforce ses rafales. Qui m'explique pourquoi

La docte théorie dont parlent les savants ?

 

Ils disent, très sérieux, que le réchauffement

Aggrave le climat… Mais je ne le vois pas !

Quelques degrés timides, alors que le moment

Est aux tièdes journées, où on prend les repas

 

Sur les bords de l'Hérault, à l'ombre des palmiers,

En savourant, tranquilles, crustacés et poissons…

Que dire des ces jours, moroses, anémiés,

D'une saison vernale chahutée sans façon ?!

 

Puis voilà que le ciel se déchire d'azur,

Les oiseaux, enhardis, s'élancent dans les airs

Et chantent ignorant tout ce vent qui perdure

Car Phébus, de retour, brille et veut me plaire…

 

 

Nina Padilha © 18/05/2013

 

Partager cet article
Repost0
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:00

Volcan.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Surgissant  de nulle part, s'est dressé devant moi

L'homme au regard d'acier frangé de cils très noirs.

Surprise, j'ai eu peur. Il y avait de quoi :

Les journaux font état de terribles histoires…

 

"Enia". Prononça-t-il dans un murmure enroué.
Et cet homme, soudain, me parut très hostile.

"Tu es Enia, je te connais". "Vous vous trompez !

C'est sans doute une erreur". "Enia" ! Insista-t-il.

 

Très vite, je m'éloignais, accélérant le pas.

Il y avait méprise…Mais il saisit mon bras.

"Enia". Dit-il encore. "Je m'appelle Nina".

Dis-je très courroucée. "A présent, lâchez-moi".

 

"Oui. Maintenant. Tu étais le frère de Calia".

Le dialogue devint un peu surréaliste.

"Mais je suis une femme ! Et puis qui est Calia" ?

"Ta sœur qui a péri". Son regard était triste.

 

"La colère du volcan : le mont s'est déchaîné.

Elle n'a pas eu le temps". Ajouta-t-il encore.

"Tu étais loin de là, le sort t'a épargné,

Mais Calia, ses enfants… Sous les cendres, les corps"…

 

"Il y a deux mille ans, c'est à Herculanum

Que la vie était douce pour beaucoup, sur la rive,

Là-bas, près de la mer"…Me dit, en partant, l'homme

Me laissant stupéfaite et interrogative.

 

C'est le front en sueur, qu'au milieu de la nuit,

Le réveil fut brutal. Et puis, tant de questions !

Ce cauchemar étrange m'avait anéantie.

Et si, après la mort, la réincarnation…

 

 

  

Nina Padilha © 16/09/2010

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Les chaises de Nina
  • : Poèmes choisis
  • Contact

Bienvenue dans mon espace !

  Ravie de vous accueillir dans cet espace personnel, poétique et intime.

Copo-de-leite.jpgIci, je livre mes états d'âme et mes écrits du coeur. Pourquoi les "chaises" ?
Eh bien, c'est à cause du film "Phénomène" (avec Travolta).  Vous l'avez regardé ?

Il y joue le rôle de George, petit garagiste, qui tombe amoureux de Lace, une jeune femme qui s'est récemment installée dans la ville avec ses deux enfants, et qui vend des chaises hideuses - fabrication artisanale - qu'il achète et garde précieusement, entreposées dans son garage.
A un de ses amis, brouillé avec son épouse, le médecin du village a rétorqué : Et tu t'es occupé de ses chaises, à elle ?

Mes chaises à moi, ce sont mes poèmes. Des choses intimes, précieuses. Mêmes bancales, elles sont ma fierté car elles me viennent des tripes. Elles sont écrites dans un français que je veux impeccable. J'aime cette langue si complexe et compliquée...
Merci d'avoir la patience de feuilleter et, pourquoi pas, laisser un commentaire...

Voire, en parler autour de vous. Qui sait : un éditeur peut passer par là et s'impliquer dans une éventuelle publication ?
Même si nous ne vivons plus au siècle de Rimbaud, quand la poésie était glorifiée...

Copyright © :
Tous les contenus présents sur ce blog sont couverts par le droit d'auteur.
En vertu de l'article L.122 du code de la propriété intellectuelle, toute représentation ou reproduction partielle ou intégrale des textes, sans accord de l'auteur est rigoureusement interdite.
Quant aux illustrations, elles ont été téléchargées sur la toile. Si leurs auteurs en font la demande, elles seront retirées.


plantez un arbre pour votre blog avec bonial

 

NOUVEAU :

Poète, prête-moi ta plume !

Poèmes personnalisés sur demande.

 

Recueils publiés :


Les Chaises de Nina                                     
- Éditions Édilivre

Bouquet d'arums                                       

- Éditions Joseph Ouaknine
Une tasse de thé bleu ?
- Chiado éditeurs
Filigranes et dentelles
- Éditions Sokrys

Prochainement :
Le rayon bleu de Yarka
Roman de science-fiction
- Editions Vagamundo
Lancement prévu juin 2015

             

 


Recherche

Bonjour !

Je me présente : Nina Padilha, poète à l'écriture libre...
Membre de la Société des Poètes Français.
C'est bien la première fois que je fais un blog... Blog à part ! 

Ne dit-on pas que la poésie est la forme harmonieuse que prennent les mots en passant par le cœur ?
Et du cœur, j'en ai. Même s'il me laisse souvent sur le carreau.
Soyez les bienvenu(e)s en ces pages : je suis ravie de votre visite !
Vos commentaires (compliments ?) sont attendus.
N'hésitez pas à me les faire parvenir.
Autre chose : j'écris en français.
Aucune faute d'orthographe sur ces pages. J'y tiens !

 

 


DROITS D'AUTEUR :

http://www.copyrightfrance.com/certificat-depot-copyright-france-HTDW1DA.htm 

 


6G5F1DA-1

http://www.copyrightfrance.com/certificat-depot-copyright-france-6G5F1DA.htm 

Nombre de visites

Anciennement, ce compteur totalisait 17.865 visites.
Il est réinitialisé depuis le 11/03/11

    Compteur gratuit


Compteur de visiteurs en temps réel

 

Avis à ceux qui visitent mon blog.
Par intérêt ou curiosité.
Ayez l'extrême obligeance de déposer un petit mot en passant.
Je ne suis pas en quête de compliments.
Loin de là.
Mais j'aimerais avoir votre avis...
Merci !

laisser-un-commentaire-01.gif

 

 

Poète, prête-moi ta plume...

Concept

Je partage mon savoir faire et mon art des beaux vers, des mots choisis, pour vous écrire un texte personnalisé, vraiment sur mesure.


Tarifs
Forfait : 20, 00 € - texte court
              40, 00 € - texte long
Règlement

Par chèque bancaire ou postal.Me contacter.

Catégories

Partage des mots

Partage-des-mots.jpg

http://partagedesmots.forumprod.com/?mid=57

Bibliothèque : http://pages.citebite.com/x1e3w9s8d2oep

Recueils publiés

Mes compliments !